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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 09:00

Depuis mon dernier check up de Bichette, il s'en est passé, des choses. Ma bichette a déjà dix mois, et ces dix mois passent à toute allure. Petit récap de tout ce que ma merveilleuse Bichette sait faire.

 

Ma Bichette sait:

 

- Toujours rendre ses parents dingues d'amour.

- Claquer ses petites menottes *clap clap* Bravo!

- Tourner ses petites menottes à la manière des marionnettes de la comptine.

- Montrer ses petites quenottes: deux nouvelles sont apparues, la première ayant choisi de pointer son nez (de quenotte?) le 17 août (si vous avez suivi, vous savez que ce n'est pas n'importe quelle date). Et la seconde, le 19. Ma Bichette a à présent deux petites canines de jolie vampiresse.

- Elle sait nous dire quand elle a un petit creux: "Ham, hammm, mam". Faudrait peut-être qu'on arrête de lui dire "miam miam?" quand on se prépare à la nourrir...

- Nous dire plus ou moins mammmma (n?), et pabbbaa... Bon, ce n'est pas encore très concluant.

- Vadrouiller à toute allure à quatre pattes; ses débuts, cet été en Ardèche, sur la table de la terrasse, devant la vieille maison en pierres. 

- Choisir les endroits interdits et dangereux pour vadrouiller à toute allure à quatre pattes: le four (brûlant), le lave-linge en marche (qui l'hypnotise), les prises électriques (désormais cachées).

- Se mettre debout en s'appuyant sur: nos jambes, le canapé, le meuble de la télé, les cartons qui traînent, une chaise, le séchoir...

- Escalader la valise qui traîne, la table très basse, des petits obstacles.

- Se tenir seule debout... trois secondes. Mais ça vient, ça vient!

- Mettre un pied devant l'autre quand on la tient par les mains, et marcher, donc. Mais pas toute seule.

- Se dandiner sur de la musique.

- Rire aux éclats, de jolis éclats qui me rendent toute molle d'amour.

- Elle sait... attention, roulement de tambour... dormir! Oui, vous avez bien lu, elle sait ENFIN dormir la nuit! Faire de vraies nuits, de plus de cinq, de quatre, de trois de deux, d'une heure! Elle sait dormir de 20h-20h30 jusqu'à 8h! Et ça... juste, ça change la vie. Vraiment! (NB: il y a quand même des exceptions).

 

Pas de liste de ce que ne sait pas faire ma Bichette. Son avenir est plein, plein, plein. Enorme énorme énorme. Je dois vous parler de ce que je voudrais lui transmettre, de ce que je voudrais qu'elle ait de différent de moi. Mais, aussi, quand même un peu, de ce qu'elle a de moi, et dont je suis fière.

 

En fait, trop de mots, trop d'émotions. Ne retenir qu'une chose, nous l'aimons. Elle fait partie de nous. Pour toujours, et à jamais. C'est une délicieuse, délicate, douce, tendre, vive, charmante. C'est un amour fou, une brise, une bichette qui nous ensorcelle.


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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 19:45

Mais je parle toute seule. Entendons-nous bien, je ne parle pas toute seule quand je suis dans la même pièce que d'autres personnes. Non, je parle seule quand je suis seule, logique, non? A vrai dire, c'est surtout le matin, en ce moment, sur le chemin du travail, que je parle. Je me raconte pas mal de choses, je fais les questions et les réponses, j'imagine des scénarii: je suis au collège, mes élèves bavardent, je les reprends. Je suis face à la nounou de ma fille, et je lui explique ma façon de penser. Je suis face à la principale adjointe et je gueule car mon emploi du temps est une vraie merde. Mais bien sûr, tout ceci n'est que fiction, et mes élèves continuent de bavarder (gentiment), ma nounou abuse des prix parisiens, et mon emploi du temps a changé pour un autre encore plus merdique. Je parle toute seule généralement quand j'ai un problème, vous l'aurez remarqué. Ca me permet, mine de rien, d'exorciser les problèmes, de les cracher, et de m'énerver. Catharsis. Et il m'arrive même de jurer toute seule. Mais comme je reste dans le domaine des possibles, je n'injurie pas ma principale en face, mais je l'injurie en racontant à mon amoureux toutes les crasses qu'elle me fait. Là-dessus, mes dialogues fictifs et réels se rejoignent, j'insulte réellement ma principale - mais elle se fout vraiment du monde.


Dans la rue, je fais quand même attention à ce qu'on ne m'entende pas parle seule. Oui, parce que je n'assume pas totalement, bien qu'à mon avis, beaucoup de monde parle seul. Dans le cas où je me ferais griller, je ne suis même pas sûre de passer pour une folle, seulement pour une accro du portable et de l'oreillette. Avec le recul, je me dis que les personnes dans le bus qui parlaient seules donc que je prenais pour des folles, puis je m'apercevais qu'elles avaient une oreillette et parlaient au téléphone, bah si ça se trouve, elles parlaient quand même seules, mais avaient trouvé la parade. Bon, j'ai déjà poussé le vice assez loin, en faisant semblant d'avoir une conversation au téléphone (ledit téléphone en silencieux, histoire qu'il ne me sonne pas à l'oreille, décrédibilisant instantanément toute ma mise en scène). Mais je vous rassure, je ne le fais plus depuis des années, et je ne l'ai fait qu'une ou deux fois (je m'aperçois que c'est trop la honte de vous raconter ça, mais c'est plus fort que moi...).

Mais j'aime parler seule, ça me permets d'avoir de vraies conversations, d'argumenter à n'en plus finir. Et je n'ai pas toujours le dernier mot, face à moi-même. Parfois, c'est mon détracteur, joué par moi, qui me cloue le bec. Mais généralement, je le prends plutôt bien...

 

Et puis, j'écris mes articles. A haute voix. Même que ce serait drôlement cool que ce que je raconte, ça s'écrive tout seul. Parce que le matin, j'ai plein d'idées, et quand je rentre chez moi et que j'ai quelques minutes devant moi pour écrire, je n'ai plus envie/plus la patience/plus l'énergie/plus l'inspiration. Pourtant, il s'en passe des choses...


 

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 19:55

Cher toi,

 

non, je ne suis pas décédée, je n'ai pas mourru malgré tout le stress qui me saute à la gorge en ce moment. Je pense souvent à mon blog, et j'ai des idées d'articles, mais je n'ai ni le temps, ni l'énergie, et je ne suis pas dans de bonnes "vibes". Et puis je suis vexée, personne n'a réagi sur mon article méga long sur Harry Potter, alors que j'avais passé des heures à l'écrire (quoi, y'a que moi qui aime? Bon, d'accord...) Non, j'ai parfois un peu de découragement, ne me sentant pas lue, mais bon, j'écris aussi pour moi. Et je n'ai pas la régularité des grandes blogueuses, pas toujours l'énergie ou l'inspiration pour ça, donc je comprends aussi qu'on ne me lise pas toujours (et j'suis ptêtre pas toujours intéressante... mais parfois si, quand même, hein? HEIN?!!!)

Alors sachez (je passe du tutoiement au vouvoiement si j'veux) que je vous écris vraiment quand quelque chose me tient à coeur, et sachez que je reviendrai bientôt avec de nouveaux articles, car ma vie bouge et remue dans tous les sens. Dès que j'aurais pris mes 200 doses de caféine pure.

 

Bisous (oui, je dis Bisous, et voilà, c'est comme ça.)

 


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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 16:15

Dans une semaine, mon coeur se brise, dans une semaine, je confierai ma fille en journée à une assistante maternelle, dans une semaine je reprends le travail.

 

Tellement tellement d'incertitudes...

 

Où vais-je travailler? S'il y a des avantages dans l'Education Nationale, ce n'est certainement pas en début de carrière. Mal payée, maltraitée: à une semaine de ma reprise, je ne sais toujours pas où je vais devoir me rendre pour faire mon travail, je connais juste le département.

Mais ce n'est pas tout: à une semaine de ma reprise, je ne sais pas non plus quels jours je vais enseigner.

Je ne sais pas non plus à quels horaires je vais enseigner.

Et le meilleur pour la fin, à une semaine de la reprise, je ne sais toujours pas à qui je vais enseigner. J'ai la possibilité de me retrouver devant six niveaux différents. Possiblement, j'aurais trois classes, possiblement trois niveaux différents. De la sixième à la première. C'est extrêmement pratique pour s'organiser, je vous assure. Surtout qu'évidemment, en tant que jeune prof débutante, je n'ai aucun cours de prêt. Et je ne me vois pas préparer six niveaux différents en même temps.

 

Mais allez, tout n'est pas si noir, s'il y a bien un avantage à être prof, c'est qu'on a moins d'heures que tout le monde de présence au boulot (mais il faut tout multiplier par trois d'heures de boulot à la maison...).

 

Mais me séparer d'elle, inévitablement, du fait de ma reprise, va être très dur. Pour elle peut-être, qui va avoir dix mois, en plein âge de la peur des séparations, pour moi c'est sûr, qui ai 28 ans, et qui suis totalement accro à ma bichette. Ceci dit, de temps à autre, je me dis que ça va nous faire du bien (me faire du bien #mèreindigne) car en ce moment, c'est pas facile. Les nuits qui étaient enfin arrivées sont reparties comme elles sont venues, d'un coup, sans prévenir, sans coup férir. Et les nerfs sont dangereusement sollicités. Mais c'est pas une raison. Je veux rester toute la journée avec ma bichette. Je veux la câliner tout le temps. Je veux être la spectatrice privilégiée de tous ses progrès, de toutes ses réussites.

Ca y est. Je commence à réaliser. Et voilà, ma gorge est toute nouée. Et voilà, j'ai mal au ventre. Et voilà, j'ai les yeux pleins de larmes. Et voilà, je pleure. Dans une semaine, je vais pour la première fois être séparée de ma fille, qui va être gardée par une inconnue, qui ne fait partie ni du cercle familial, ni du cercle amical. je vais devoir la laisser grandir, s'éloigner de moi, irrémédiablement,sans retour en arrière. Elle va continuer à grandir, à évoluer, et je ne pourrai jamais retenir ce temps qui passe.

 

Mon coeur se brise à l'idée que nous allons être séparées.

 

 

 

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 09:00

**** Attention, digressions à gogo inside ****

 

Comme beaucoup, au départ, je n'avais pas envie de lire Harry Potter. Trop de succès, et puis, c'est pour les gamins. Une très bonne amie lisait les bouquins, et un été, alors que je n'avais pas de lecture prévue, je lui ai demandé de m'en prêter un (deux ou trois tomes étaient sortis). Révélation, pour moi. J'ai adoré, cet univers magique, drôle, sombre, merveilleux. Si plein d'imagination. Aujourd'hui, je ne vais pas vous écrire de critique sur la saga de J.K. Rowling, mais quand même, je voudrais dire que c'est très bien écrit. Et honnêtement, c'est rare, surtout dans ce genre de romans. C'est-à-dire que, même quand le sujet est intéressant, souvent, le style pèche (et pas qu'un peu). Je ne suis pas spécialiste, loin de là, mais j'ai quand même quelques points de comparaison, et le plus probant est Twilight, de Stéphanie Meyer. Bon, je ne voudrais pas me faire d'ennemi(e)s, alors je ne développerai pas trop (et puis, j'en n'ai pas envie, et na!) mais j'ai lu les quatre tomes (j'aime bien finir quand j'ai commencé quelque chose) et ça va de mal en pis. Le premier, passe encore, l'histoire est franchement alléchante, et on se prend facilement à l'histoire. Le style est déjà un peu léger et énervant, mais on peut passer outre. Après, ça se gâte, et le dernier tome est franchement indigeste. Bon, je m'excuse de dire ça, ça fait un peu snob et c'est hors sujet, mais j'utilise toute l'argumentation possible pour mettre en valeur mon chéri, Harry Potter. Dans le genre critique littéraire, j'aurais beaucoup de succès actuels à dégommer par ma critique acerbe (et là, j'me la pète alors que pfiuuuuu!), mais peut-être devrais-je ouvrir une nouvelle rubrique, genre "J'ai lu" (j'y pense) ou "Mes plus belles critiques de bouses" (bon, là, j'y vais un peu fort!). Non, et puis, je dis bouse, mais j'ai quand même lu, et j'ai dépensé mes sous pour les acheter neufs, et personne ne m'a forcé (et j'ai même regardé les films Twilight). Jetez-moi la pierre, now.

 

Fin du Hors-Sujet. Tout ça pour en venir au fait que J.K. Rowling, bah, je l'admire beaucoup, et Harry Potter, c'est une réussite. J'ai donc lu TOUS les livres de la saga, et à ce propos, les deux derniers livres sont (un peu) moins biens (vous voyez, même HP tombe dans ce travers). Mais bon, j'ai A-DO-RE et je me suis bien sûr précipitée au cinéma voir chacun des films. Enfin... chacun? C'est-à-dire que non, je n'ai pas vu au cinéma ce Harry Potter dont je vais vous parler. Oui, mais je l'ai vu chez moi, je ne vous livre pas une critique d'un film non vu! Et chez moi, j'ai une immense télé, cadeau de mes beaux-parents, alors, c'est presque comme au cinéma (sauf quand on doit baisser le son pour ne pas réveiller ma bichette...). Pas vu au cinéma car il est sorti fin novembre, et ma bichette est née début novembre. Pas moyen de la confier, même pour aller voir mon héros préféré au cinéma.

 

Bref, la semaine dernière, je me suis décidée et j'ai embarqué le papa de bichette, tant qu'à faire, à regarder cet avant-dernier épisode.

 

hp7part1.jpg

 

Le Pitch, pour commencer:

 

Ne comptez pas sur moi non plus pour vous faire un résumé des épisodes précédents, je suis déjà assez hors-sujet comme ça. Sachez quand même que ATTENTIOOOOOOOOOOOON SPOILER!!!! (on ne sait jamais) dans l'épisode précédent, Dumbeldore, le grand sorcier directeur de Poudlard-Hogwarts a été tué par Severus Rogue-Snape (peut-on m'expliquer pourquoi les noms changent de l'anglais au français?), sous les yeux d'Harry Potter, tandis que Voldemort, le grand méchant sorcier, était revenu et avait retrouvé ses partisans nombreux. Enfin, toute la ville était aux mains de Voldemort, y compris le Ministère de la Magie.De plus, Harry et ses amis ont découvert que Voldemort avait séparé son âme en sept Horcruxes (objets maléfiques), y compris son propre corps.

 

Dans cet épisode, tout le monde se prépare à la grande guerre qui va opposer Voldemort et ses partisans, et les autres. Classique opposition du bien et du mal, en somme. Au début du film, tous les héros sont réunis pour célébrer le mariage de l'un des frères de Ron, Bill Weasley. Mais très vite, la cérémonie dégénère et des "Mangemorts" viennent pourrir l'ambiance (les enfoirés!). Harry Potter décide de partir à la recherche des Horcruxes, aidé de Ron Weasley et d'Hermione Granger, ses fidèles amis, et ils vont tenter de trouver comment détruire tous ces Horcruxes contenant l'âme (noire) divisée de Voldemort, de manière à éradiquer le mauvais bougre de la planète définitivement.

 

Ce que j'en pense, comment ça se passe, tout ça:

 

L'histoire n'est pas évidente. On ne comprend pas toujours tout, même quand on a lu le livre. Le film est simplifié, bien sûr, mais l'univers créé par Rowling est quand même sacrément complet et tordu, donc certaines nuances m'échappent, personnellement. Mais bon, ça n'en rend la Saga que plus mystérieuse.

 

Dès le début, l'ambiance, sombre sombre sombre, est posée. Les héros ont grandi, et ça se voit. On n'a plus du tout l'humour bon enfant des premiers épisodes, c'est du sérieux, là, le monde est en danger. D'ailleurs, le monde réel est attaqué, lui aussi, par les Forces du Mal. 

Hermione, pour protéger ses moldus de parents (les loosers!) est obligée de s'effacer totalement de leur mémoire. Plus de fille, plus de photos avec elle, plus rien. C'est assez émouvant de voir les souvenirs s'effacer des mémoires et des cadres photographiques.

Harry, assombri par la mort de Dumbledore, est plus grave que jamais.

Quant à Ron, il se montre amoureux d'Hermione, et il garde son potentiel comique, du moins au début du film.

 

Malgré ce lourd climat, une scène très amusante - et très réussie - se produit durant les premières minutes: comme Harry est activement recherché, en tant qu'ennemi number one de Voldemort, les membres de l'Ordre du Phoenix (la Résistance) et les amis d'Harry vont lui venir en aide. La moitié d'entre eux doit se faire passer pour Harry, ils vont donc boire une potion appelée Polynectar et se métamorphoser en Harry. Très très drôle.


Harry-Polynectar.jpg

 

Malheureusement, cette aventure va tourner au drame puisque l'un des accompagnateurs des faux Harry va trouver la mort. Et toc, le film commence bien.

 

J'arrête ici pour ne pas vous raconter tout le film.

 

Dans ce film, contrairement à ce qu'on a l'habitude de voir dans un Harry Potter, tout va lentement. Non, j'exagère, mais tout va plus lentement. Quelques scènes sont exaltantes (la géniale "visite" du Ministère de la Magie, la baston avec un gros serpent (Nagini), la scène où lnos héros sont emprisonnés par des Rafleurs...). Mais une grande partie du film tourne autour de la recherche des Horcruxes. Harry campe avec Hermione et Ron (même si celui-ci a quelques problèmes de jalousie) dans divers endroits, tout en réfléchissant aux lieux où pourraient se cacher les Horcruxes. Le papa de bichette m'a dit "on dirait Les Randonneurs". Oui, bon, si on veut... Moi, je trouve plutôt que ces scènes ressemblent à des scènes du Seigneur des Anneaux, avec Harry dans le rôle de Frodon, et Hermione dans celui de Sam (le Hobbit Joufflu, comme le nomme l'affreux Gollum). Et surtout, avec de grands paysages impressionnants, à dominantes vertes, bleues, grises, mis en valeur par de longs panoramiques (aaaah ça, ils aiment les panoramiques). Moi aussi, j'aime ça, d'ailleurs.

 

En fait, en repensant à toutes les scènes du film, je me rends compte que j'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé. On y trouve de tout, de l'action, de l'amour, de l'émotion en pagaille...

 

Moi, je suis super émue par Ron, par exemple, le jaloux de service, maladroit, et amoureux. Et plus on avance dans la saga, plus les personnages sont attachants.

 

Et puis, on a des trouvailles bien sympas, dans le film: un petit bijou, la scène d'animation qui illustre le conte de Beedle le Barde, lu par Hermione, Le Conte des Trois Frères, qui parle des Reliques de la Mort,  celles qui donnent son titre au film. Ce petit bijou, réalisé par Ben Hibon, fait penser à certains films de Tim Burton (genre Corpse Bride/Les Noces Funèbres, par exemple) résout de manière admirable la problématique de l'adaptation, de l'histoire dans l'histoire: on change de format, on change d'image, mais on garde un pied dans l'histoire principale puisque c'est Hermione le narrateur. Délicieux petit film, à la fois cruel et avec une morale, comme tous les contes.

 

Relique-Mort-Cape.jpg

 

Vous l'aurez compris, je trouve que cet avant-dernier épisode de la saga Harry Potter est une réussite. D'aucuns pourront critiquer sa lenteur, moi, je la qualifierais de lente maturation. On y trouve, outre une palette d'émotions, de très belles images, des personnages plus humains, paradoxalement, et plus travaillés. A l'ordinaire, je suis toujours un peu frustrée, le film passe trop vite, je n'ai pas eu le temps de profiter des personnages, il manque telle ou telle chose, mais dans ce film, non. Ce qui m'interroge finalement sur l'utilité de couper l'épisode en deux longs films plutôt qu'un seul. Choix très judicieux, à mon avis, ici, et qui aurait pu avoir des avantages pour certains des précédents.

 

Une belle préparation au très attendu final de la Saga, dont je vous livrerai la critique dès que j'aurai trouvé le temps de retourner au cinéma (et de le voir en VO et en 3D, comme tout fan qui se respecte).


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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 10:00

Gateau-Modif.JPG

 

 

Le 17 Août, c'est mon anniversaire, et cette année, j'ai 28 ans. C'est peut-être mégalo de faire un article pour clamer que c'est mon jour à moi, mais d'abord, je ne suis pas la seule na, et puis, si je ne vous le dis pas, personne ne le saura parce que personne ne me connaît, et puis, j'espère que tout le monde n'est pas parti en vacances parce que j'espère qu'on me laissera un petit mot gentil tout doux ici ou ailleurs (si c'est pas un appel de phares, ça!).

 

Bon, mais sinon, il s'est passé pas mal de choses cette année.


D'abord, la chose la plus merveilleuse du monde: j'ai accouché de ma bichette, de miniplume, de la plus adorable, la plus vive, la plus futée, la plus jolie, la plus douce petite fille du monde entier. Je me souviendrai toujours de l'année de mes 27 ans, car elle m'a vue devenir mère pour la première fois (et je le souhaite, pas pour la dernière).

Cette année m'a vue devenir mère, et femme.

Cette année, j'ai pris la décision de ne pas retourner travailler tout de suite, malgré les sacrifices financiers que cela impliquait. Je suis assez fière de ma décision, même si elle était finalement facile à prendre.

Cette année, je suis devenue femme car j'ai osé dire à mes parents "arrêtez de vous inquiéter pour moi, arrêtez de m'étouffer, laissez-moi vivre! Je vous aime et vous aimerai toujours, mais je ne suis plus une petite fille!". C'est bête, hein? Mais si vous saviez comme c'était difficile à dire! Si vous saviez comme c'est difficile de les empêcher de me voir toujours comme une toute petite fille qui a besoin d'être guidée! Et si vous saviez comme c'était (c'est) difficile de ne plus me voir moi-même comme une petite fille!

 

Cette année, finalement, j'ai mis un pied dans l'âge adulte. Jeune adulte, mais adulte. Je commence à y voir plus clair, tout en me posant mille et une questions, mais certaines choses sont certaines, sont évidentes, sont sans doute possible: mon amour pour mon homme merveilleux, le papa de bichette, et mon amour pour ma bichette. Mon amour pour ma famille et pour mes amis. Je me rends compte que je suis bien entourée, et ça, ça met en confiance!

 

J'espère que l'année à venir m'apportera autant de belles choses, de choses exaltantes, de nouvelles choses, d'avancées, de découvertes, de joies, de vie...

 

Et pour fêter ça, je vous envoie des bisous!

 

 

Désolée les aminches mais ceci est un billet programmé! A l'heure où paraît cet article,

je suis probablement en train de me peler les miches en Haute-Saône, mais entourée de

papabichette mon amour, et de ma bichette, ainsi que de mes amis les plus chers. Bisous!

 


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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 10:00

Cette semaine, je serai moins présente ici, car je serai là-bas, en vacances. Mais ça me ferait plaisir que vous passiez me voir mercredi, je vous dis ça comme ça...

 

Je pars une petite semaine, avec mon amoureux et ma fille sous le bras, à la campagne, avec plein d'amis. Je sens que ça va être super, et que j'aurais plein de choses à vous raconter à mon retour sur les jeunes parents et la vie en collectivité...

 

D'ici là, je vous souhaite de bonnes vacances pour ceux qui en ont, et du courage aux autres!

 

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 10:00

Ma fille grandit à toute vitesse, c'est fou. Je crois que c'est l'un des lieux communs les plus communs aux jeunes mamans, mais c'est tellement vrai! Je passe mes journées   à l'observer   et je découvre toujours une nouvelle facette de ma bichette.

 

Au fil du temps, les milles visages de mon adorée se dessinent...

 

Au premier coup d'oeil, on voit une très jolie poupée: avec son doux visage très blanc, nacré, et ses yeux bleus assortis de longs cils de biche, ma bichette est à première vue une véritable poupée de porcelaine fine et délicate.

 

Et puis... je lui donne son repas, et très vite, elle se transforme en petit ogrounet qui dévore tout sur son passage. D'ailleurs, même quand ce n'est pas l'heure du repas, elle mâchouille, mordille, croque, les doigts, les seins, les bras, les joujoux, les draps, les boutons, tout ce qui lui passe par la main.

 

Après le repas, c'est un vrai petit cochon, avec sa purée jusqu'aux oreilles, dans le nez, dans les cheveux, et dans les yeux.

 

De temps en temps, c'est une Burgonde. Vous voyez qui c'est, le Burgonde, dans Kaamelott? Ma fille nous fait le même sketch, des prouts, des rots, des prouts et des rots. Toujours quand on ne s'y attend pas, c'est plus drôle. Et avec le sourire, s'il vous plaît. Moi, j'adore quand elle pousse, qu'elle devient rouge cerise, les yeux presque exorbités, en me regardant fixement, puis qu'elle redevient toute pâle et me fait un grand sourire. Trop mignonne...

 

Mini-démon: c'est l'un de ses nouveaux visages. De plus en plus, elle nous fait des petites crises de colère, du genre à taper du pied et à se cambrer de toutes ses forces, quand on lui dit "Non". Un mini-démon qui se cabre, mais auquel on fait plein de bisous, pour l'exorciser.

 

Lactolique: vous avez bien lu, ma fille est lactolique, accro au lait, à mon lait, à mes nénés, en fait, soyons honnêtes. Mais alors, elle est vraiment accro, du genre à perdre la tête quand elle s'approche trop près de la source (et je ne vous raconte même pas mes nuits, transformée en tétine géante).

 

Ma douce adorée, mon tout petit bébé: je ne pouvais pas finir autrement qu'en déclaration d'amour. Quand elle s'endort sur mon sein, dans mes bras ou dans ceux de son papa, quand elle nous fait ses sourires ravageurs à deux dents, avec ses petites joues à croquer, ou quand elle nous fait des grimaces, le nez retroussé, face à un goût ou une sensation qui la débecte, je fond à la manière d'un petit chamallow tout mou, je sens mes dents qui fondent, et mon coeur qui explose.

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 09:00

Aujourd'hui, j'inaugure une nouvelle rubrique, les "Réflexions à la con", pour réunir un peu toutes les réflexions à la con (d'où le titre, malin, hein?) que l'on se prend en pleine face quand on est enceinte/maman. Si vous en avez à ajouter, je prends, et je referai un, deux, cinq, dix articles supplémentaires. Je ne sais pas pourquoi, je sens que ce sujet est plutôt porteur. Oui, car, personne n'est à l'abri d'une réflexion à la con. Surtout pas les mamans.

 

Et la première personne qui peut vous faire une réflexion à la con, c'est la pédiatre.

Donc, voilà, il y a quelques jours, j'emmenai ma fille pour sa visite du neuvième mois, et, après la pesée et la mesure, rencontre avec la pédiatre. Celle-ci me dit que ma fille n'est pas bien grosse, ce à quoi je lui rétorque qu'effectivement, elle a peu mangé ces derniers jours pour cause de crise dentaire. Evidemment, juste après, elle souligne que j'allaite encore (ah bah oui, le lien de cause à effet).

 

En fin de consultation, elle m'a fait ZE réflexion à la con:

 

"Il ne faut pas mettre les petits au régime, hein!".


Euh... Ah bon? Ah, mais fallait le dire avant, j'aurais pas donné des sachets hyperprotéinés à ma fille, parce que c'est vrai qu'elle a de l'embonpoint, quand même, et puis, l'obésité, ça se contrôle tôt, vous savez...

Non, mais sérieux, j'ai l'air d'être une si mauvaise mère?

 

Parfois, c'est à croire qu'elle n'écoute pas un mot de ce que je lui dis. Elle a "découvert" que ma fille avait deux dents (je viens de vous le dire, madame), et elle m'a prévenue que ma fille risquait de ne pas manger grand-chose pendant ses crises dentaires (euh... je viens de vous le dire, connasse madame). Bon, enfin, bref, encore une super pédiatre dans la nature, douce, compréhensive, à l'écoute...

 


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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 09:00

Moi, j'aime beaucoup Léonardo. Longtemps, il a été victime du film qui l'a lancé, Titanic. Tiens, j'aurais bien pu vous faire un article sur Titanic, vu de nombreuses fois, et adoré par la midinette que je suis (j'allais dire que j'étais, mais soyons un peu honnêtes, je le suis toujours). Bref, Léo a quand même traîné un bon bout de temps son image de beau gosse pour les minettes, ce qui, paradoxalement, a décrédibilisé ses talents d'acteur tout en lui assurant une notoriété, son tremplin.

Bref, en fait, c'est un super acteur. Il n'a pas tellement changé, en fait. Quelques petites rides bien placées, un corps moins fluet, une bouille moins adolescente (quoi que...) et voilà* (* En français dans le texte...). Personnellement, je le trouve mieux comme ça, et surtout, au fil de ses films, j'ai découvert que c'est un fantastique acteur, non limité aux rôles de beau gosse (Titanic et Roméo+Juliet, ça commence à te poser un GossBo). Et puis, j'aime les films qu'il choisit de tourner. Faut dire qu'il a la chance d'être souvent dirigé par Scorcese, ça aide. Mais aussi Spielberg, Mendes, et bientôt... Clint Eastwood! (le rêve, va falloir que je trouve quelqu'un pour garder bichette!).

 

Bref, ne pouvant aller au cinéma ces derniers temps, je suis donc à la bourre pour voir les derniers films et ça me manque. Ce week-end, chez mes beaux-parents, j'ai pu rattraper mon retard en regardant Shutter Island. Hmmmmmm..... alors alors, par quoi commencer?

 

Shutter-Island.jpg

 

Déjà, le Pitch: (faites gaffe, peut y'avoir du Spoiler là-dedans)

 

Teddy Daniels, Marshal (Léo), et son coéquipier sont envoyés sur Shutter Island, une île qui accueille un hôpital psychatrique/prison, pour enquêter sur la disparition inquiétante d'une malade-détenue, Rachel Solando, infanticide. Celle-ci a disparu de sa chambre pourtant verrouillée à quadruple tour, sa disparition est donc mystérieuse (et on pense tout de suite au Mystère de la Chambre Jaune. La comparaison s'arrête là, bien sûr).

 

Rien qu'à lire ce pitch, on en a froid dans le dos. Une île peuplée de dangereux criminels fous, la disparition mystérieuse de l'un d'entre eux, argh!!!! ATTENTION, DERRIERE TOI!!!!!

 

De plus, le héros, Teddy, a des visions, et l'on apprend dès les premières minutes que sa femme est décédée dans un incendie, mais attention, hein, pas brûlée mais asphyxiée (ah, ouf, suis rassurée...). Ooooh, yeah, ça va pulser!

 

Mon avis que je partage:

 

Le début du film est franchement bien réussi. Une petite discussion entre les deux flics nous apprend que le Marshal est veuf, et ça a l'air glauque. Et puis nous rencontrons l'île, en même temps que nos deux compères, et l'ambiance est posée. Il fait un temps de chiotte, il fait tout gris, l'île est imposante, entourée de barbelés électriques. Les responsables de la sécurité de l'île sont aimables comme des portes de prison (ce qu'ils sont, en fait), et il y a des bâtiments interdits. Tout est réuni pour un bon film à suspense... Des jeux entre ombre et lumière mettent le spectateur dans l'ambiance, dans une atmosphère froide, glaciale même.

 

Bref, y'a de la belle image, du genre qui te prend aux tripes. Et puis, y'a l'histoire. Le héros, le Marshal, semble avoir quelques problèmes. Il a des migraines violentes, avec des flashs lumineux (bah oui, quand t'es migraineux, t'es photosensible) mais en fait, il a aussi des visions bizarres. Des visions de sa femme morte, et d'enfants morts noyés. Oui, parce que la folle meurtrière qui est recherchée sur l'île, elle a noyé ses trois enfants. Sympa. Bon, donc, on sent que le héros n'est pas au top de sa forme, normal, en même temps, à sa place, j'en mènerai pas large. Mais y'a pas que ça. On se rend compte qu'il se passe des trucs bizarres, sur cette île. C'est pas mal amené, parce que ça ne vient pas d'un coup. On se rend compte qu'il y a des trucs étranges au fur et à mesure.

 

D'abord, c'est le Marshal qui, en fouillant dans la chambre jaune, trouve un indice sous la forme d'un morceau de papier avec des chiffres. Ces chiffres semblent mettre mal à l'aise les médecins qui dirigent le centre... Puis, en interrogeant les malades, Teddy reçoit un message de l'une d'entre eux, passé discrètement, qui lui fait comprendre qu'il est en danger.

 

Mais après, tout part en vrille. Les cauchemars de Ted sont de plus en plus présents, de plus en plus horribles, et c'est de plus en plus agaçant. En regardant le film, on en prend plein la tronche mais ça devient désagréable, à force. Et puis, le coup de ne pas savoir si le héros rêve ou pas, ça va bien deux minutes. Enfin, c'est pas vraiment ça, parce que j'ai aimé Inception, par exemple, ou Total Recall, mais là, c'est juste que c'est lourdingue, quoi. Le mec fait des rêves de camps de concentration, de femmes et d'enfants morts de froids, morts brûlés, morts noyés, morts assassinés, c'est horrible, quoi. Et pendant un moment, dans le film, ça n'arrête pas. Et puis, ouf! ça se calme.

 

Bon, en fait, en connaissant le fin mot de l'histoire, on comprend un peu mieux pourquoi Scorcese nous a fait ça. Mais c'est quitte ou double, parce qu'à un moment, on risque de décrocher... Parce qu'à force de brouiller les frontières entre folie, rêve et réalité, le spectateur est perdu (oui, je sais, c'est le but) mais d'une manière pas agréable. Trop, c'est trop.

Mais en fait, ça vaut le coup d'aller jusqu'au bout (je ne vous révèle pas la fin, c'est contre ma religion). Tout se met en place, mais en même temps, on est sacrément destabilisés, enfin, je trouve. Bon, je ne voudrais pas trop en dire, pour ceux qui n'auraient pas vu le film, mais sachez qu'il ne faut pas le lâcher en cours de route.

 

Donc, pour résumer, le début et la fin du film sont plutôt des réussites, mais au coeur de l'intrigue, on risque de se lasser d'être secoué dans tous les sens, ça sent limite le foutage de gueule. Mais comme la fin justifie les moyens (c'est exactement ça), Shutter Island vaut le coup, en fait.

Je dirais que Scorcese fait un énième film sur la mince frontière entre folie et réalité, mais qui apporte un nouveau point de vue. Oui, oui, Scorcese n'est pas un débutant, ouf!


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