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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 21:13

J'ai récupéré des petits livres pour enfants qui étaient chez mes parents. Une montagne de ces livres attend encore ma bichette, mais nous en avons sélectionné quelques-uns adaptés à son âge. Parmi eux, un livre qui s'intitule Je veux ma maman dans lequel on voit un petit enfant dans les bras de mamans animales (singe, oursonne, kangourou, cochonne...) et quand on soulève la petite fenêtre, son vrai petit est dans ses bras. A la fin, bien sûr, l'enfant retrouve sa maman humaine, et lui fait un gros câlin.

 

N'empêche que j'ai bien repéré que la maman kangourou plaisait bien à ma fille (peut-être parce qu'en même temps je la faisais sauter sur mes genoux). Et je me suis dit que quand même, elle avait vraiment l'air extraordinaire, cette maman.

 

 

Bon, le foetus kangourou (je préfère dire kangourou que marsupiau, mais c'est toi qui choiz) est expulsé avant d'être totalement fini. Ca, c'est pour la partie moyen sympa. Après avoir mis bas, la kangourou laisse son petit se débrouiller pour atteindre la poche. C'est là que la sélection naturelle prend tout son sens. D'ailleurs, au passage, si la poche est déjà occupée, en particulier s'il y a des jumeaux, c'est "que le meilleur gagne". Pour l'autre, c'est tristement game over. Bouh, j'aime pas parler de ça, mais bon, faut dire la vérité, ça peut être moche aussi.


En tout cas, après cette sélection naturelle, si l'embryon a trouvé le chemin de la poche (mais a priori, c'est pas un souci), là c'est l'éclate pendant plusieurs mois. Dans la poche, il y a du lait, il fait chaud, c'est doux, ça sent bon la maman, on est bercé: tous les avantages de l'intérieur, avec en plus une vue imprenanable sur les panards de maman l'extérieur. Tranquille Emile.

 

 

Et là, c'est quand même LE truc exceptionnel, ouf, dingue, troooop chou de la maman kangourou: elle a une poche ventrale intégrée, dans laquelle elle porte son petit pour une période allant jusqu'à un an! On est pas mal, là, dans le maternage naturel, cododo and co. Mais ce qui est bien sympa aussi, c'est qu'elle allaite son petit avec un lait spécial. Et comme chez les kangourous, ils rigolent pas, les mamans kangourou enchaînent les bébés; et donc, elles produisent du lait différent selon leurs mamelles!!! Pour le nouveau-né, un lait riche en hydrates de carbone et pauvre en matières grasses. Pour le jeune kangourou qui a déjà quitté la poche, un lait riche en graisse et plus énergétique. Ce serait pratique qu'on puisse faire la même chose pour le co-allaitement, hein?

 

Kangourou-Dinosoria.jpg

 

Voilà pour la maman kangourou, qui pratique le co-allaitement, le portage et le cododo...

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 20:05

Je suis tombée par hasard sur un article plus qu'intéressant chez Sophie, qui relayait elle-même un article vu chez Béatrice. A mon tour, je vous fais partager ces quelques propos, indispensables à lire, car il faut effectivement savoir s'indigner, savoir réclamer des conditions de travail et d'apprentissage acceptables pour nos enfants et leurs enseignants.

 

En tant que professeur (mais au collège-lycée) je me sens d'autant plus concernée que, si cet entassement démarre dès la maternelle, il continue au collège, au lycée, et encore à l'université.

Pour info, des classes à 40 au lycée, ça existe. Et c'est juste inadmissible. Nous ne sommes pas des animaux, et pour apprendre, ainsi que pour enseigner, toujours, il est indispensable d'avoir un minimum d'espace vital. C'est bien encore la preuve que l'enseignement est totalement délaissé.

 

Alors, n'oublions pas que l'enseignement donne des clés pour l'avenir de nos enfants.

 

Je vous laisse lire des morceaux choisis de cet article (article original chez le blog Maternailes) rédigé par Christine Lemoine, enseignante en maternelle, qui donne un grand coup dans la fourmilière et ça fait du bien:

 

À compter du 1er janvier 2012, les poules pondeuses de l'Union européenne devraient théoriquement disposer d'un peu plus de place dans les cages collectives des élevages en batterie.
Elles vont passer de 550 cm2, soit la surface d'une feuille A4, à 750 cm2.
L'europe veille à l'espace vital des poules, on est content pour elles...

Septembre 2011, une collègue accueille 32 élèves de grande section dans sa classe parisienne de 40 m2.
1,25 m2 par enfant...
Il n'y a pas d'autres alternatives : les enfants vont passer une année d'école vissés sur une chaise, à chuchoter.
Pas de coins jeux, pas de déplacements, pas d'échanges possibles.
À 5 ans." [...]. 

"Fixons 2 seuils vitaux pour les élèves de maternelle  :

Un nombre de m2 par enfant en dessous duquel on ne peut descendre (on arrive bien à l'imposer pour les poulets, pourquoi pas chez les humains).
Un nombre d'enseignant par élève qui permette les apprentissages et une sécurité tant physique qu'affective : un enseignant pour 25 élèves.

 

Bouclier-Enfant-Mater.PNG

 

Je vous invite à partager cet article, cette citation, le site, l'image, tout; relayez, si vous le pouvez. Et n'oubliez pas, c'est vital, pour notre avenir, de ne plus laisser de côté l'enseignement.

 


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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 09:00

Quand on est maman, les moments où l'on est seule, vraiment seule, sont rares: entre l'enfant, l'amoureux et le travail, ce n'est pas évident de trouver du temps.

Quand j'ai du temps à moi, rien qu'à moi, j'ai souvent cette culpabilité derrière la tête, parce qu'en fait, j'ai du travail à faire, pendant ce temps libre. Les très très rares fois où ces minutes/heures me sont exclusives, j'aime m'accorder pas mal de petits plaisirs.

Quand j'étais en congé parental, je n'avais pas beaucoup de temps pour moi, car je gardais seule ma bichette, et mon amoureux me relayait le soir. Mais à partir du moment où j'ai repris le boulot, paradoxalement, c'est là que j'ai recommencé à trouver quelques minutes/heures pour moi. Au début, je me dépêchais d'aller chercher ma fille. Si ça m'arrive encore de temps à autre, je m'octroie maintenant le temps que j'ai pour MOI. Egoïstement. Et d'ailleurs, ça me fait culpabiliser, parfois. Mais je crois que c'est nécéssaire. [Par contre, chéri d'amour en bave, lui, il n'a pas ces moments pour lui. Va falloir que ça change, car il est en train de craquer, je me repose trop sur lui, et j'avoue que je le laisse tout faire.... Hors sujet terminé, j'en reparlerai.]

 

1/ Aller au ciné. Number One, parce que c'est VRAIMENT ce qui me manque le plus, en ce moment. Mine de rien, aller au ciné ça demande un peu de temps , faut bien compter 1h45 de film plus 1/2h avant et 1/2h après, donc environ 3h, pour compter au plus réaliste. Et 3h, c'est énorme... Je sors des cours, je dois exécuter diverses taches du style parlotter avec un élève qui ne veut pas de retenue et qui va quand même en avoir une, répondre aux sollicitations des élèves qui veulent me demander mille choses, ranger mon sac (un bordel sans nom), nettoyer le tableau et remettre tout en ordre, faire un rapport, noter une (ou dix) retenue(s) dans le cahier prévu à cet effet, aller parler à tel collègue prof principal de tel élève qui pose des soucis, aller voir la principale adjointe pour lui parler d'un cas problématique et inquiétant, éventuellement rencontrer un parent d'élève, ou assister à l'une des multiples réunions du Principal choupinou que j'aime (ironie inside)...

et vers 17h30, il faut que je sois chez la nounou pour récupérer mon amour de bichette. Entre les deux, temps libre (sauf que je dois préparer mes cours et corriger mes copies). Du coup, si je parviens quand même à sauver trois heures, en général, je n'ose pas aller au ciné...

 

J-edgar-affiche.jpg

Voilà un film qui me plairait bien...

 

Et donc, j'opte pour

 

2/ Me détendre devant la télé. Ah ça, par contre, je l'ai fait un nombre incalculable de fois. Faut dire que si je ne me contrôle pas, je suis téléphage. Enfin, j'étais. J'ai changé, là-dessus, je suis beaucoup plus exigeante. Je choisis mes programmes, et je ne regarde, en fait, plus que deux choses (et je vous le dis, ce n'est pas glorieux du tout mais j'm'en fous): Urgences et Plus Belle La Vie. Ouais, deux séries, l'une américaine et top, franchement, top. Et l'autre, baaah.... c'est l'une des conséquences de ma grossesse, je suis devenue PBLV dépendante (les rediffs sur France 4, et ils passent DEUX épisodes par jour, non mais trop bien, quoi!). J'ai un peu honte, mais ça va. Et donc, comme je n'ai pas le temps de regarder tous les jours, quand j'ai une heure ou deux, je glande sur le canapé avec un truc à bouffer bien calorique et je regarde les séries enregistrées (quoique maintenant, chéri adore Urgences donc je l'attends pour les regarder). En tout cas, c'est vraiment cool de glander comme une ado attardée, la tête vidée, sans penser à tous les petits tracas des adultes.

 

3/ Quand j'ai plutôt envie de lire, car je vous rassure, j'aime lire, j'aime d'amour lire, j'adore lire, j'aime associer la lecture à une sieste (malheureusement le sommeil gagne souvent rapidement) ou à un bain relaxant (surtout si ça caille). Et là, moment plaisir ultime. Lire et laisser ses doigts de pieds se fripper tranquillou bilou. Vraiment agréable.

En ce moment, c'est Ken Follet, ou Jack London. Mais là-dessus, je ne fais pas ma difficile, il suffit de me mettre un livre un peu sympa, et c'est parti.

 

un-monde-sans-fin-ken-folle-copie-1.jpgEt donc, ce que j'ai envie de lire en ce moment pour me DETENDRE!

 

4/ Bon allez, la dernière activité qui me botte vraiment, quand je suis seule tranquille chez moi sans personne, c'est... dormir. Oh, oui, dormir, dormir, me laisser sombrer dans un doux sommeil réparateur. Le problème, c'est le réveil, bad trip en général, l'impression d'être encore plus crevée, déprimée car la nuit est tombée (en hiver), stressée car je dois me grouiller d'aller récupérer ma bichette adorée, et parce que je n'ai pas profité de mon temps libre pour m'avancer dans mon travail... Donc, c'est un moyen bon plan. Mais après la difficile période du réveil, je sens généralement que dormir m'a fait du bien. Ouf!

 

Mais quand ces moments sont terminés, quand je retrouve ma bichette et mon amoureux, je me rends compte quand même que j'ai de la chance de les avoir. Et que la vie serait triste si elle n'était faite que de ces quatre petits moments de plaisir...

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 10:10

Faire couler l'eau, chaude, apaisante, promesse d'un moment agréable, joyeux, chaleureux. T'entendre répéter "abain? abain?" avec ton petit air sérieux et intéressé, avec ton petit minois si joli dressé vers moi. Te voir te précipiter vers la baignoire, et regarder à l'intérieur l'eau se déverser, avec ta tête dépassant tout juste du rebord, et tes dents mordillant la porcelaine.


Te déshabiller par terre devant la baignoire, toi impatiente de te jeter dans l'eau, moi attendrie par ton ventre, tes fesses, tes cuisses potelées. Te plonger dans cette eau chaude, et vérifier à ton air réjoui que c'est vraiment agréable, et que nous allons partager un bon moment.

Te donner tes jouets aquatiques: des tortues qui s'embrassent, un village esquimau avec baleine, phoque, pingouin et compagnie, et des bouchons de biberons que tu adores. Te regarder jeter tout ça hors de la petite baignoire puis les réclamer à grand renfort de cris.

Te mouiller le dos, le ventre, la tête. De savonner doucement avec cette mousse qui sent si bon, pendant que tu babilles adorablement. Te rincer et te laisser jouer.

A éclabousser, à mordiller le village d'Esquimaux, à boire des tasses d'eau chaude au savon, à te lever pour attraper les bouteilles sur le rebord de la baignoire, à faire des bulles.


 

Bande d'esquimaux


Observer tes pieds et tes mains fripés, et te proposer de sortir. T'installer sur la serviette par terre et te frictionner énergiquement avec une autre serviette toute douce. Te voir frétiller comme un petit poisson et te couvrir de bisous.

T'habiller avec des vêtements tous propres et te voir te frotter les yeux...

 

Te donner un bain, ma jolie, amusante, mignonne, adorable, vive, tendre fille aimée.

 


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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 10:10

Pas de bilan 2011 ici. Pas de bonnes résolutions pour 2012.

 

J'ai essayé, j'ai raté. J'avais plein de films, d'expos et de livres à voir, à lire, à faire, et rien, rien, rien. Rien n'a bougé d'un iota depuis que j'ai esquissé cette #check-list il y a presque deux mois. Et pourtant, j'y ai pensé tous les jours. Tous les jours, j'avais cette liste dans la tête, et tous les jours, j'ai vu défiler les heures, les minutes, les secondes sans pouvoir me décider à m'accorder ce temps pour accomplir tout ça.

J'ai déjà raté l'exposition du musée d'Orsay, et pourtant, j'y tenais. Je vais m'offrir un bouquin, à la place, mais je suis déçue...

 

Beaute--morale-et-volupte-dans-l-Angleterre-d-Oscar-Wilde.jpg


Je ne trouve pas le temps, bordel, et ça m'énerve. Et pourtant, j'en ai, parfois, du temps. Mais je le passe à comater sur le canapé devant la télé, et à tenter de recharger mes batteries/ de vider ma cervelle, seule, chez moi. Ces précieuses minutes pourraient être mises à profit pour me "culturer" mais je n'en ai pas la force.

 

Et puis, je me rends compte que quand je suis avec ma fille et mon mec à moi, il faut que je profite. J'ai encore du mal, mais j'essaie. Sans penser à la minute d'après. Du moins, c'est ce que je voudrais faire. J'ai encore du mal, car je m'angoisse toujours, et j'ai peut-être toujours besoin de contrôler? Tellement l'impression de manquer de temps que je fais plein de choses (futiles, hein) en même temps, sans profiter du moment, et je me gâche mes bons moments. Alors je crois que si je n'ai qu'une bonne résolution, cette année, c'est celle-ci: profiter de l'instant présent. Trop de choses qui rappellent que la vie, c'est mortel. Alors, au risque de me replonger dans ma peau d'ado, je dirais Carpe Diem, les amis, rien n'a été dit de plus sage, finalement.

 


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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 08:30

Ma petite Bichette grandit, évolue. Plus un bébé à proprement parler, pas tout-à-fait non plus une petite fille, c'est à la fois encore un être minuscule et fragile qui a besoin de moi, et un être qui s'affirme chaque jour davantage.

 

Alors maintenant, elle sait marcher. Depuis plusieurs semaines, elle se tenait debout, se lâchant de temps à autre mais sans bouger, sans faire de pas, ou un par-ci par-là. Et à la veille de ses 13 mois, elle s'est enfin lancée et a commencé à marcher, vraiment. Et maintenant, elle trottine un peu partout dans l'appartement, ce qui nous donne l'occasion, les multiples occasions, même, de lui dire: "Non". "non", "non", "non", "non", "nooooon".

 

Et bien sûr, maintenant, elle maîtrise parfaitement le "non" (ou "nan", parfois, car nous nous laissons volontiers aller dans la prononciation). "Non" en secouant la tête, le doigt, juste avant de faire la bêtise interdite. "Non", quand on veut la prendre et lui faire un bisou. "Nononononononononononon" quand elle n'est pas contente.

 

Ah oui, car ma jolie bichette est également un minidémon. Mini mais costaud. Qui est parfaitement capable de faire de bons gros caprices devant une foule de personnes, dans un bibliothèque, par exemple. Vous savez, la crise dans laquelle la petite se cambre, tape des pieds, et HURLE "nononononononnnnnnoooooooonnonon!!!!!"? Bon, je l'ai vécu. C'est fait. #check, quoi.

 

Quelle connerie je pourrais bien inventer, moi?

 

Mais à part ses qualités de minidémon, qui sont nombreuses et variées: "non" je ne mange pas de ta purée/compote/trucmuche. Pas ça. Pas ça. Ni ça. Ah, ça? Non. Non. Pfrrrrt! (avec la bouche remplie de purée de préférence), elle sait aussi faire des choses trop croquinochoutes, tellement mignonnes que mon coeur et mes dents fondent.

 

Elle sait FAIRE DES BISOUS. Oui, des bisous, des vrais bisous, sur la joue. (en mode minidémon, elle REFUSE de me faire un bisou, mais en fait des tonnes à: son mouton, son dadou, son papa, sa cuillère, ...). Elle sait également envoyer des bisous avec la main.

Et, elle sait aussi FAIRE DES CÂLINS. Et prononcer le mot câlin, aussi, pendant qu'on y est dans les choses trop mignonnnnnnes.

 

Elle sait dire plein de choses: Caca, dada, dodo, caca, papa, maman, caca, non, pala, caca, avo, ovoi, caca.(as-tu démasqué le message subliminal discret qui se cachait dans cette énumération?)

 

Elle sait applaudir, des mains ET des pieds (mais on n'a pas encore réussi à lui faire faire les deux en même temps: work in progress).

Elle sait danser en se dandinant comme un canard avec sa grosse couche trop mignonne chouchou mignonignonnne.

Elle sait chanter.

Elle sait souffler.

Elle sait jouer de la flûte et de l'harmonica (bon, OK, juste souffler dedans, mais eh, c'est déjà bien, non?).

Elle sait encore faire et dire beaucoup de choses, mais je crois que vous avez compris le principal: elle est trop géniale.

Et elle sait toujours, toujours, toujours, rendre tout le monde gaga d'elle, et surtout ses parents.

 

Qu'est-ce qu'on l'aime, notre Bichette!

 

Et bon réveillon à tous!

 


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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 08:30

Et vivre une vie de jeunes parents, ce n'est pas une sinécure. Des questions, beaucoup de questions, trop de questions. Et de la routine, monotone ou non, d'ailleurs. Même si l'automne appelle le monotone.

 

Être parents: changer fondamentalement de priorités: la meilleure gigoteuse, la meilleure poussette, le meilleur légume, bio ou pas bio, les jouets pas trop concons, pas trop de stimulation mais pas laisser trop légumer non plus, pas de télé ou d'écran mais vivre en pleine révolution technologique.

Être parents: vivre dans l'ambivalence, adorer son enfant et avoir envie de hurler tellement on s'ennuie de ne faire que ça.

Être parents: le sacerdoce.

Changer totalement de priorité: avant, j'étais mon propre centre d'intérêt, maintenant le sien passe avant moi.

Ne pas tomber là-dedans.

 

Depuis qu'elle est née, se poser mille questions sans réponses. Soulever des montagnes de problèmes et se retrouver avec ça sur les bras (et c'est lourd).

S'interroger à propos du couple, passer par toutes les phases, en venir à se demander si on a bien fait de le faire, cet enfant, si on était bien prêts, si on voulait vraiment en avoir. Et l'instant d'après, en désirer ardemment un deuxième, un troisième, etc...

 

Avoir l'impression que mon esprit s'ouvre. Mais vraiment. Avec une nouvelle vision de tout. Comme si mes oeillères avaient enfin disparues. Comme si je m'éveillais après un long somme. Je crois vraiment que c'est dû à ma maternité.

Pendant une grande partie de ma vie, jusqu'ici, en fait, je n'avais l'impression que d'être spectatrice. Me voici devenir actrice, peu à peu. Le sentiment d'être là, vivante, ici et maintenant.

 

C'est grisant mais encore trop rare. Parfois, je coule, je suis demain, hier, mais aujourd'hui reste insaisissable. Et parfois, heureusement, j'arrive à retenir ces quelques minutes pour profiter d'elle et de lui, pour me sentir heureuse.

 

Tous ces bouleversements. Toute cette énergie. Tout cet amour

 

Et le temps qui passe et les souvenirs de ma Bichette qui s'inscrivent dans le temps. Elle et moi, main dans la main, depuis toujours.


Main-dans-la-main-Vintage.jpg

 

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 21:09

Dernières semaines difficiles beaucoup de choses en tête je n'arrête pas de cogiter et jamais le temps de venir ici vous raconter mes montagnes russes émotionnelles coups de mou coups durs de la vie difficultés d'être parents d'être couple une mort si bête des déclics ou pas des remises en question mais pas toujours des cours baclés des élèves énervants pas suffisamment de temps pour profiter de ma bichette de mon amoureux de moi de mon appartement de mes pensées de mes livres de ma musique de mes images de mes photos de mes expositions de mes films les vacances scolaires salvatrices arrivent je vais enfin pouvoir remettre un peu d'ordre dans ma vie et me poser pour retrouver mes deux amours et prendre du temps pour moi peut-être pour eux je l'espère dernière ligne droite encore deux jours

 

♥elle marche♥

 


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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 10:17

J'habite à Paris et en ce moment, où que je pose mes yeux, je trouve une expo ou un film que je veux voir. Le malheur, c'est que je débute en tant que maman et en tant que prof: je suis donc "overbookée", là où beaucoup s'en tireraient bien. Entre les cours à préparer à la dernière minute (rappelle-toi), les heures de sommeil à rattraper, les occupations de la bichette à varier, et le couple à préserver autant que possible, j'ai du mal à caser là-dedans des sorties culturelles.

 

J'ai donc décidé de me concocter une short-list histoire de voir si je réussirai à voir/lire tout ce que j'aimerais.

 

A voir (ciné):

 

- Polisse. #Check (quand j'ai prévu ma short-list, c'était en tête, et entre temps, c'est fait!).

- Métropolis

- Le Skylab (mais là, c'est rapé, ça ne passe plus)

- La Source des femmes

- La couleur des sentiments

- Drive (il paraît que c'est génial)

 

Bon, je ne suis pas trop exigeante, à vrai dire, le seul que j'ai vraiment envie d'aller voir au ciné, c'est Métropolis. Les autres, c'est juste pour me détendre.

 

A voir (expo):

 

- "Beauté, morale et volupté dans l'Angleterre d'Oscar Wilde", Musée d'Orsay. Jusqu'au 15 janvier.

- "Diane Arbus", Jeu de Paume. Jusqu'au 5 février.

- "Le peuple de Paris au XIXe siècle, des guinguettes aux barricades", Musée Carnavalet. Jusqu'au 26 février.

 

 

 

Alors là, c'est simple, je VEUX voir les trois. Sans exception.

 

A lire:

 

- Ken Follet, Un Monde sans fin. Commencé et je n'arrive pas à continuer, pas le temps. Et tant qu'à faire, j'aimerais aussi lire La Chute des Géants.

- Thomas Hardy, Métamorphoses. Commencé il y a un bail, vraiment, et pas eu le temps de finir non plus, grrr. D'ailleurs, du même auteur, et non terminé: Tess d'Urberville.

- Jorn Riel, La vierge froide et autres racontars.

- Hugo, Notre-Dame de Paris, Les Travailleurs de la mer, L'Homme qui rit.

 

Oh, et puis, un tas d'autres. j'ai envie de LIRE. Lire, lire, lire. Relire, aussi.


 

Voilà, c'était ma petite liste à moi, et j'ai maintenant bien envie de rayer une à une chacune des choses mentionnées ici, en précisant: "check".

 


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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 12:25

Voilà une rubrique que j'aurais du ouvrir depuis bien longtemps. J'aime lire, et s'il y a une chose dans mon métier qui soit proche de moi, c'est le fait de se plonger dans des textes (bien qu'au collège, ce soit plutôt plonger la tête la première dans la grammaire, et ça, j'aime moins...). D'ailleurs, il y a quelques mois, je participais au questionnaire d'Ali et vous informais de mes goûts de lecture ici.

 

Aujourd'hui, pas de roman mais une bande-dessinée. Je n'en lis pas énormément, mais quand même, j'aime bien. Je suis accro aux BD de Pénélope, de Margaux Motin et de Diglee, bien fifille, moi. Mais j'aime aussi Persépolis, Enki Bilal, Rosalie Blum, Monsieur Jean, Le Combat Ordinaire, j'ai aimé les Lanfeust (mais point trop n'en faut), Les Forêts d'Opale, ... Bon, vous l'aurez compris, ça part un peu dans tous les sens.

 

Et puis, à mon anniversaire, mon amoureux m'a offert Polina, de Bastien Vivès. Dès la couverture, j'ai su que ça me plairait.

 

Polina.jpg

 

Quand j'étais plus jeune, j'ai fait pas mal d'années de danse classique dans un conservatoire municipal. Bon, aujourd'hui, je suis toute rouillée, je n'ai jamais été souple, mais par contre, j'ai toujours eu des facilités pour la danse. Mais la danse classique, non, c'est définitivement une danse difficile. C'est un sacerdoce.

Par contre, je trouve ça merveilleux, magnifique. Cette grâce, cette légèreté, cette facilité apparente, derrière laquelle se cachent un travail incroyable, et des douleurs très vives...

 

Dans la BD de Bastien Vivès, on suit Polina, une jeune fille au destin de danseuse. D'abord petite fille, elle passe une audition à laquelle on lui fait de grosses critiques, mais elle finit par être prise. Tellement douée, tellement talentueuse que l'on exige d'elle plus que de la perfection. Et elle continue, elle continue.

Au fil de ses années de travail, d'apprentissage, elle tisse un lien très fort avec son premier professeur (celui que l'on voit sur la couverture), ce lien de maître à élève. Mais ce professeur fait vite figure de dinausore dans ce monde classique mais pourtant moderne. Ses techniques, ses cours, tout est dépassé. Polina finit par le quitter pour aller explorer le monde. Mais elle lui reste toujours très attachée, et c'est presque la seule. Elle est fidèle à cet homme qui lui a tout appris.

 

Dans cette oeuvre, nous voyons Polina évoluer, devenir femme, et faire des choix. Nous la voyons tiraillée entre le monde moderne et le monde classique, celui de son professeur. Et c'est finalement un nouveau monde, qu'elle ouvre, avec toute sa grâce et son originalité.

 

A la lecture de cette BD, de l'émotion, beaucoup, de l'admiration, de la tendresse. Les traits sont fins, délicats. Polina est une jeune fille à la fois exceptionnelle, de force, de grâce, et de talent, et à la fois si humaine, avec ses interrogations, ses coups de coeur, ses coups de gueule.

Parfois, les visages sont juste esquissés, dans un mouvement du corps, parfois l'expression du visage est au contraire travaillée, et l'on peut y lire les émotions.

 

Pour moi, Polina est un petit bijou, une perle dans ce monde de brutes. On y lit une histoire qui nous sort de nos habitudes, pour aller dans un monde d'initiés. C'est un voyage à faire.

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